Aujourd’hui, j’ai pris le temps d’écouter l’amère résilience postillonner son acide jugement
Écumer de toute haine sa hargne Cracher sa colère de vieille vipère dame
Ironique gâteuse, la triste haineuse déversait dans mon écoute son mépris du monde d’aujourd’hui
Comme une corneille dans ma main venu déposer sa sèche complainte
Jusqu’à retrouver sa paix après une longue tempête
J’ai pris le temps d’accueilli dans l’humble respect
Parce que je ne sais pas ce que c’est que d’avoir expérimenté la vie 90 ans
Témoins des grandes guerres d’antan
Mes deux pieds moelleusement enracinés dans la sereine compassion d’aimer
À sa main j’ai offert un câlin de souplesse
À la mienne j’ai reçu un baisé en retour
Il ne lui a suffit que d’un simple trajet de tendresse
Pour que du regard moins dur et d’un pas plus léger
Elle puisse s’en aller continuer sa journée
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